Nom. Flavius Julius Constantius

Naissance : 7 août 318 à Sirmium

Père Il est le troisième fils de l’emereur Constantin I

Mère : L’impératrice Fausta

Portrait Ammien, un de ses biographes, dit de lui qu’il a l’esprit mesquin, l’intelligence médiocre, si bien qu’il se laisse fortement influencer par son entourage. Sa foi religieuse ressemble à celle d’une vieille femme bigote et superstitieuse. Comme son père, il croit que Dieu le favorise de visions.
Il a, par contre, une idée si haite de son métier de souverain qu’il croit devoir adopter une attitude hiératique, s’interdisant « de se moucher, de cracher, ou de se gratter » durant les cérémonies publiques; Mais vivant dans la terreur des complots, il se montre implacable, atroce, dès qu’il se sent offensé dans sa dignité impériale.
Ce portrait trop noir oublie de relever que cet empereur ne cesse, durant son règne, de faire face à tous les dangers qui menacent l’empire, qui’l combat ses adversaires sans jamais céder au découragement, mais il est vrai aussi sans jamais non plus faire preuve de génie, et qu’à aucun monment il ne laisse le pouvoir militaire de l’emporter sur le civil.

Chrétien arien, il soutient cette hérésie contre l’Eglise dont il contrôle les réunions, les conciles, les nominations, donnant naissance au césaropapisme.

Education : Il reçoit la même éducation que ses deux frères Constantin le Jeune et Constant

Mariage : Constance II épouse successivement la fille de Jules Constance, puis vers 354, Eusébie d’une famille noble de Thessalonique. Cette fille du consul Flavius Eusebius exerce une influence positive sur lui, mais elle ne lui donne pas d’enfants. Elle meurt au début de l’hiver 360. Quelques semaines plus tard, Constance II Contracte au troisième mariage. Il épouse une certaine Faustine qui lui donne son premier enfant, une fille. Mais la joie ne lui est pas donnée de la tenir dans ses bras. Il meurt peu de temps avant sa naissance.

Cursus : Le 8 novembre 324, à l’âge de sept ans, Constantin I l’élève à la dignité de César, en 333, il l’installe à Antioche avec mission de gouverner l’Egypte et l’Asie. A ses côtés, pour le conseiller dans sa tâche, il place un préfet, Ablabius. Très vite, il doit prendre des dispositions pour défendre ses provinces, les Perses se faisant de nouveau menaçant. En 334, il fortifie Amidia et Antoninoupolis.

En 337, en tant que César d’Orient, il préside les obsèques de son père. Puis, du 22 mai au 9 septembre, il gouverne, au nom de l’empereur défunt, l’empire avec ses frères et le césar Delmace.

Durant ces quelques mois où les intrigues foisonnent, les trois frères décident de gouverner seuls. Ils éliminent donc les membres de la famille de Jules Constance, le demi-frère de leur père Constantin I, auxquels celui-ci a confié d’importants gouvernements. Ils passent au fil de l’épée Jules Constance, le César Delmace, Hannibalien et quelques ministres trop puissants qui leur portent ombrage.

Puis le 9 septembre, les trois frères se retrouvent à Viminacium et décident de prendre le titre d’Auguste et de se partager l’empire. Constance II prend la direction de l’Orient, plus le diocèse de Thrace. Leur frère cadet Constant n’aurait que l’Illyrie, et encore ! sous l’oeil vigilant de son frère aîné.

 

Dies imperii : 9 septembre 337

 

Source : Les empereurs romains. – François ZOSSO & Christian ZINGG – Editions Errance. Février 1994